L’Hôtel De La Plage (25) - Aurélien

Nous finissons par nous endormir entremêlés sur le pont. Il fait très chaud et la nuit promet d'être douce, tous à poil sur le pont. Joël me suce longuement puis finit par s'assoupir. Damien est allongé contre mon dos et je sens sa queue blottie dans ma raie. Il bande, probablement emporté dans un rêve peuplé de beaux mecs en rut. Le matin je me réveille vers six heures. La queue dure de Damien est dans mon anus. Je ne bouge pas tout de suite, je ne sais pas si il dort ou si il s'amuse à ma baiser doucement sans en avoir l'air. Il est enfoncé mais ne me baise pas vraiment. Je comprends qui il est en train de se rendormir fatigué par ses efforts de la soirée. Je me laisse aller à somnoler en pensant à son beau pénis qui me remplit l'anus. Un peu plus tard il se réveille et commence de longs va-et-vient dans mon trou. Il me caresse la cuisse, le torse et prend mon sexe dans sa main pour me masturber en cadence avec ses coups de rein. C'est totalement divin. Ce mec a quelque chose d'animal et de communicatif dans son rapport au sexe. Il lève ma jambe droite pour s'enfoncer encore un peu plus dans ma chatte comblée. Je ferme les yeux pour jouir pleinement du plaisir qu'il me donne. Il parle à voix basse pour ne pas réveiller les autres encore endormis autour de nous
- Aurélien ?
- Oui ?
- tu aimes ma queue dans ton beau petit cul ?
- Oui...
- tu veux jouir ?
- Oui
Il me serre plus fort, découvre bien mon gland en tirant la peau vers la base et en remontant s'attarde sous mon gland, sur le frein, là où n'importe quel contact me vrille le cerveau de plaisir. Je le sens puissant dans mon anus, déterminé et adroit. Il me baise bien, je m'abandonne. Il me prévient
- je vais jouir...
Et quelques derniers coups de rein l'amènent à l'éjaculation. Je suis en osmose avec lui et je jouis dans sa main. Il continue à me masturber avec mon sperme, ne lâche pas mon sexe qui reste dur et bien que je lui donné de longs jets puissants de ma semence je ne sens pas encore satisfait.

Il faudra que je rejouisse plus tard. Il reste au fond de moi, toujours dur, et me fait lécher sa main pleine de ma jouissance. Ce matin j'aime le goût de mon sperme, c'est le goût de cette soirée inoubliable et des étranges rencontres qu'elle aura permises.
J'entends du bruit dans le carré. Je vois Marc sortir, il respire l'air frais du matin, nu, face au large. Je le trouve beau et terriblement désirable. Je me dégage du sexe de Damien qui a fini par reprendre sa souplesse dans ma chatte pour aller lui dire bonjour.
- Bonjour
- Bonjour Aurélien.
Il s'est tourné vers moi, souriant, heureux visiblement.
- Tu veux un café ?
Nous descendons dans le carré. Bastien dort encore, allongé de tout son long sur le ventre dans la cabine étroite couverte de panneaux de bois exotique.
Marc prépare deux expresso et je remarque une trace brillante sur les poils de son ventre. Je sais au fond que c'est du sperme de Bastien et je suis content pour eux que lui et Bastien se soient bien amusés cette nuit. Nous parlons de choses et d'autres, fa facilement, comme peuvent le faire un oncle qui a peu de différence avec un neveu qui n'ignore plus rien de lui et réciproquement. Bastien se réveille, s'étire, se lève et vient nous embrasse.
- un café ?
Il baille, encore endormi à moitié, sa queue pend à moitié dure en bas de son ventre, son gland brille de mouille ou peut-être du sperme qu'il a donné ce matin à son amant.
- je vais aller chercher Thomas avec le zodiac parce qu'il faut que nous appareillions ce matin si nous voulons respecter notre planning. Je te dépose ?...ou tu restes avec nous ?
Je suis heureux qu'il me le propose mais je ne peux pas rester. Ils vont faire deux jours de mer sans escale et je dois repartir après-demain.
- On y va dans dix minutes ?
- OK
Je sors de la cabine et cherche mes affaires sur le pont...je récupère mes vêtements sous les corps encore assoupis de mes camarades de la nuit. Marc me rejoint dans un beau speedo bleu marine qui lui va bien, mettant en valeur la ligne de ses cuisses musclées et le volume de sa queue. Je m'habille à regret, saute dans le zodiac et nous prenons le chemin de la plage. Thomas nous attend au bord de l'eau. Quelque chose a changé en lui.
- Salut les gars !
- salut Thomas !
Nous nous embrassons, il émane de lui une forme de joie communicative chargée d'hormones. Je sais qu'il a passé une nuit qu'il n'oubliera pas lui non plus. Les deux moniteurs reprennent la direction du bateau pour préparer leur départ vers la prochaine escale. Je me retrouve seul sur la plage. C'est une petite anse près de l'hôtel mais où je vais rarement parce que peu ensoleillée l'après-midi. J'écoute le bruit si calme de l'eau les matins d'été sans un souffle de vent. Je me mets à poil pour sentir l'air doux du matin sur mon corps et je marche au bord de l'eau.
Un labrador vient vers moi et me faire la fête. Il a l'air d'être seul...puis je vois déboucher de la pointe du château un beau mec d'une quarantaine d'année, torse nu et portant un short beige qui ne cache pas le volume d'un sexe impressionnant. Il s'approche pour parler à son chien...
- Bonjour
- Bonjour-
- je m'appelle David....j'habite la Villa dorée
- Ah ! oui....je vois.... moi c'est Aurélien
- Tu es de l'hôtel non ?
- Oui
- Je connais Marco...
Je pense aux rumeurs que j'entendues depuis plusieurs étés sur ce qui est supposé s'y passer les jeudis soirs. Je dois fixer David d'une façon particulière parce qu'il me demande si tout va bien.
- Euh....pardon....excusez moi....je suis mal réveillé
Il rit et me regarde...sans se cacher de garder les yeux longtemps sur ma queue qui commence à se dresser et atteint bientôt l'horizontale. Il me regarde dans les yeux et il n'y a aucun doute sur ce que je peux y lire.
- Tu as du temps là ?
Pas besoin de lui répondre, il se dirige vers le fond de la plage, un escarpement de rochers surmontés de pins parasols. Il connait visiblement un petit chemin qui s'élève. Je le suis, toujours à poil, après voir ramassé mes affaires et rangé mes fringues dans mon sac à dos.. Quand nous arrivons à mi hauteur, cachés de la plage par des arbres assez touffu, il s'arrête et enlève son short. J'avale ma salive. Son sexe est presque aussi impressionnant que celui de Marco. J'avais entendu que les soirées rassemblaient des mecs choisis en particulier sur la taille de leurs pénis et je commence à croire que la rumeur est fondée. Il prend sa verge lourde dans sa main droite et découvre un gland comme j'en ai rarement vus à part celui de notre beau cuisinier. Je m'approche de lui. Nous nous enlaçons et je sens contre mon moi sa queue qui se cherche une place entre nos ventres poilus. Il embrasse divinement et je bande à fond.
- j'ai envie de toi depuis longtemps.
Je suis surpris qu'il me dise cela.
- je t'ai souvent vu à la plage...et à la voile rouge...
Je m'en veux presque de ne pas l'avoir croisé plus tôt.
- je pense pas que je vais pouvoir te faire l'amour malheureusement ?
- euh....non....je peux pas....
- OK...pas grave....viens... Il s'allonge et me fait signe de me mettre tête bêche par rapport à lui. Mon gland disparait dans un espace de velours, sa langue sur ma queue est d'une étonnante douceur et en même temps assez ferme pour me masser le sexe au point que je sens rapidement monter mon jus. Je veux que le plaisir dure et je me concentre pour profiter du plaisir intense qu'il me donne sans aller trop loi. Je lèche son gland comme une énorme friandise...la peau du gland, lisse, tendue à fond, brille, violacée, infiniment douce et réactive. Quand nous approchons trop de la délivrance nous nous redressons pour nous embrasser....puis nous recommençons. Le soleil se lève sur la mer, nous oublions le temps. Au bout d'un long moment magique il se relève et se met à genoux.
- Aurélien....donne moi ton jus de jeune mâle...
Je me mets devant lui....il avale ma queue....me masse le gland en fond de gorge....je sais que le plaisir fou ne durera pas longtemps....je me vide au fond de sa gorge... Il me garde dans sa bouche divine....je ne débande pas....non....pas trois fois ce matin...je ne peux pas....je ne pourrai pas....mais rien ne l'arrête....il me suce toujours avec la même avidité géniale....je bande toujours et dix minutes plus tard mon sperme déferle à nouveau au fond de lui. Cette fois ci je débande vite...il lèche les dernières gouttes de ma semence et se met debout. Il plonge ses yeux dans les miens.
- Merci Aurélien
- merci à toi...
- .....je....c'était....c'était particulier....un peu magique de te rencontrer ce matin...
Nous nous embrassons. Nous nous rhabillons, en silence, c'est à la fois étrange et évident....ce matin...juste ce matin alors que mes vacances se terminent c'était comme si je devais le rencontrer et comme si nous devions partager une jouissance hors du temps, baignée d'une complicité immédiate.
Je retourne à l'hôtel. Il est encore assez tôt. Yann est sur la terrasse en train de prendre son petit déjeuner. Et mon instinct ressent quelque chose d'étrange. Je me vois ce matin sur la plage quand nous avons retrouvé Thomas....la même impression...le même air chargé de désir et de joie.... Je comprends que Thomas a passé la nuit avec Yann et que quelque chose d'unique s'est noué entre eux, comme si il n'était plus possible de les imaginer l'un sans l'autre alors qu'ils sont déjà séparés.
- C'était bien cette nuit à bord ?
- Génial.....
- Oui ?
- Oui....vraiment...
Je n'ai même pas envie de lui poser la question de savoir si lui aussi a passé une bonne nuit. Je le sais. Peut-être sait-il aussi que je le sais. Comme si il était lui même conscient de cette force mystérieuse qui émane de lui ce matin. Je passe mes deux derniers jours de vacances à profiter du soleil et à faire de la planche à voile. J'appelle souvent Julien. Il m'attend. Nous passerons la nuit ensemble dès mon retour. Peut-être que j'essaierai de lui raconter ce que j'ai vécu pendant ces vacances. Il en connait déjà une partie mais même pour moi certaines émotions étaient inconnues. Je suis heureux en tout cas de ma relation avec mes oncles Yann et Marc et je prends conscience qu'eux deux, cet été, ont trouvé l'amour.